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MONOD  NEWS
L'actu des lycéens

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Livres

One Piece : Les dictateurs parmi les pirates 1

12/11/2023

One Piece : Les dictateurs parmi les pirates 1

Présentation de Crocodile :

 

 Sir Crocodile, alias Mr. 0, est l’antagoniste majeur de la SagaBaroque Works : 46 ans (post-timeskip) et possesseur du Suna Suna No Mi, le logia du sable. Il fut d'abord présenté comme l'un des 7 Capitaines Corsaires et le dictateur dans l’ombre d’Alabast. Mais suite aux événements menés par les mugiwaras  dans ce royaume, il perdit son titre. On le retrouvera durant Impel Down et Marineford formant une alliance avec Luffy. 
SPOIL : Après Onigashima, nous apprenons que Sir Crocodile, Baggy ainsi que Mihawk ont créé la Cross Guild, une organisation mettant des primes sur les soldats de la Marine et qui est « gouvernée » par Baggy, récemment devenu Empereur. 

 

Faits divers :

- Sir Crocodile assista à l’exécution de Roger à Loguetown, la plupart des futurs Grands Corsaires y étaient également.
- Il affronta Barbe Blanche mais perdit et se réfugia à Alabasta.
- Comme pour de nombreux personnages dans One Piece, Crocodile possède un animal totem : le crocodile
- Son plat préféré est la viande de crocodile avec des tomates mais surtout pas de ketchup.
- Il possède des bananacrocos comme animal de compagnie et des chaussures en peau de crocodile. 
- Si Sir Crocodile était dans notre monde, il serait un mafieux italien. 
- Oda, l’auteur de One Piece, s’est inspiré du capitaine crochet pour la réalisation de Mr. 0. Au départ, Oda avait eu une autre inspiration : Énigma dans Batman. Son crochet aurait dû être un point d’interrogation et il devait faire des devinettes comme l’Énigme du Sphinx.

Théorie :

 Pour Crocodile, je vous propose une de mes propres théories intitulée "Crocodile vs Smoker".
 Pour moi, il est évident que Sir Crocodile rencontrera de nouveau la Marine. J’ai cherché un soldat pouvant le combattre et j’ai rapidement pensé à Smoker. Vous serez d’accord avec moi : généralement les adversaires dans One Piece possèdent des ressemblances, que ce soit dans leur style de combat, leur charadesign ou encore leur histoire. Mais alors pourquoi Smoker pour Crocodile ?
 Ils possèdent une cicatrice similaire au visage, une certaine assurance dans leur attitude, ce sont des ennemis du début et ils sont des utilisateurs de logia (on pourrait assister à leurs éveils). Ils ont également eu un antécédent à Alabasta… Le Gouvernement avait déclaré que Crocodile avait été vaincu par Smoker or c’était Luffy qui l’avait battu. Cette fois-ci, Smoker pourrait réellement le vaincre. N'est-il pas normal pour un chasseur (le surnom de Smoker) d'abattre un crocodile ?

 

Présentation de Don Quichotte Doflamingo :

 

Don Quichotte Doflamingo, alias Joker, est l’antagoniste principal de la saga Alliance Pirate : 41 ans et utilisateur du Ito Ito no mi, la paramecia des fils. Il possède toutes les formes du haki et il a d’ailleurs éveillé son fruit. 

Ancien Dragon Céleste (Saint Homing, son père, a décidé de quitter la Terre Sainte de Mary Geoise), il fut le roi de Dressrosa grâce à un coup monté par la Donquixote Family, son équipage, et instaura sa dictature jusqu’à l’arrivée de Luffy et Law sur l’île. Luffy finit par le battre et Doflamingo sera alors envoyé à Impel Down, perdant son titre de Grand Corsaire ainsi que ses privilèges de Tenryubito. Il apparaît à plusieurs autres moments dans One Piece : lors de la réunion des Capitaines Corsaires après la chute de Crocodile, à l’arc Jaya et à Marineford. 

 

Faits divers :

- Doflamingo assista à l’exécution de Roger à Loguetown comme Crocodile.
- Don Quichotte Doflamingo éveilla l’Haki des Rois à seulement 10 ans (il tua son père à cet âge).
- Avec son fruit, il peut étonnement voler (en s’accrochant aux nuages avec ses fils) et s’opérer lui même en recousant ses organes.
- Son plat préféré est le homard mais il déteste le barbecue, et son animal fétiche est le flamant rose.
- Si Doflamingo vivait dans notre monde, il serait espagnol.
- Doflamingo est inspiré du Petit Prince et de Michel Polnareff. Ses lunettes proviennent de Kamen Rider Super-1. Au départ, il devait être un DJ/rappeur. 
- Son surnom, le Joker, possède deux significations. La première : joker en anglais signifie bouffon, celui qui distrait le roi, comme Doflamingo qui sourit tout le temps et qui offre des armes à l’Empereur Kaido. La seconde : c’est le thème du jeu de carte qui est le fondement de l’équipage aux cent bêtes et de la Donquixote Family. Nous avons chez Kaido : King pour le roi, Queen la reine, Jack le valet, les Numbers et chez Doflamingo : Corazon pour l’as de cœur, Diamante le carreau, Trébol le trèfle et Pica le pique. 

 

Théorie :
 Pour Doflamingo, je vous propose une théorie de Jeremy et Company. Elle est très intéressante puisqu’elle parle de l’exécution du Joker (les théories sur Doflamingo font généralement référence à son évasion d’Impel Down). 
 Selon lui, le retour de Doflamingo serait moins dans le but de montrer sa puissance  (on a déjà vu son éveil et son Haki des Rois) que de nous dévoiler des révélations qu'il pourrait faire. Il nous rappelle qu’il y a eu des assassins du gouvernement engagés pour le tuer car Doflamingo sait beaucoup trop de choses (il était un dragon céleste et il connaît le trésor de Mary Geoise). Ce genre de connaissances suffit au Gouvernement Mondial pour vouloir l’exterminer un peu comme lors de l’incident d’Ohara. Donc, dans un prochain chapitre, nous pourrions assister à l’exécution de Doflamingo. Il nous révélerait tous ses secrets dans une scène épique à l’instar de tous ses précédents discours juste avant de se faire trancher la tête un peu comme Barbe Blanche à Marineford. SPOIL : Nous pouvons faire un petit parallèle avec le devoir du Cipher Pol de tuer Vegapunk (car il en sait trop et il n’est plus utile) et l’exécution de l’autre Don Quichotte, Saint Mjosgard.

 

Message de fin :
 J’espère que ce premier article sur les Grands Corsaire dans One Piece vous a plu et que vous avez appris des choses… Je vous conseille d’aller voir le travail de Jeremy et Company (l’auteur de la théorie sur Doflamingo),  c’est un jeune influenceur/artiste One Piece. Bonne semaine et au prochain article intitulé "La Belle et la Bête". Je vous laisse imaginer à quoi pourrait correspondre ce titre.

 

Noa A.

Moi Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…, une autobiographie poignante

17/01/2023

Moi Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…,  une autobiographie poignante

Extrait 
« L’idée de redevenir dépendante de l’héroïne me fait horreur. […] Toute la merde a recommencé, de A à Z. Seulement on n’était pas conscients de s’y être de nouveau enfoncés à ce point, on s’imaginait encore tenir les choses en main »
« […] Je n’ai pas peur. Je n’aurais jamais pensé qu’un suicide manque à ce point de pathétique. Je ne pense pas à ma vie passée. Ni à ma mère. Ni à Detlev. Je ne pense qu’à mon shoot.  »

 

Mon avis
Ce livre est un coup de poing qui nous brise en mille morceaux, certainement l’une des lectures les plus dures de ma vie, certains passages resteront gravés en moi. C’est un témoignage très douloureux, bouleversant, et face auquel on ne peut se sentir qu’impuissant, car personne ne semble en mesure de tirer Christiane de cet enfer. 
Pour pouvoir lire cette autobiographie, il faut s’accrocher. Mais parallèlement à la vie violente que Christiane mène et qui nous secoue, son histoire d’amour avec Detlev est tout de même très émouvante. 
J’ai lu ce livre lorsque j’étais âgée de 14/15 ans, j’en ai aujourd’hui 17. C’est un intemporel, il change notre vision du monde. Le fait de pouvoir si facilement s’identifier à Christiane est troublant (en parti dû à la narration à la première personne) et on a l’impression de vivre sa descente aux enfers et son autodestruction avec elle.
Malgré le fait que ce soit une lecture très dure, elle est poignante et très enrichissante, il faut absolument l’avoir lue !

 

L’histoire 
Christiane, 13 ans, vit dans une cité Berlinoise avec sa mère et sa sœur, dans les années 70, après avoir vécu une enfance compliquée sous la violence et les coups de son père. Elle essaie de s’intégrer dans une « bande branchée » : elle fait alors comme eux et commence à boire et à fumer, juste pour essayer…  
Elle va donc fumer son premier joint, prendre du LSD, mais peu de temps après, elle se laissera entrainer dans la spirale des drogues dures, où elle se shootera a l’héroïne à longueur de journées. Elle deviendra vite accro, dépendante physiquement et psychologiquement de l’H. La descente aux enfers commence pour Christiane. 
Pour gagner l’argent nécessaire à ses doses quotidiennes, Christiane va commencer à se prostituer à la station « Métro Zoo », entrainée par ses amis. Elle n’a alors que quatorze ans. A partir de ce moment-là, le quotidien glauque et violent de la jeune fille va être rythmé par la prostitution, les tentatives de désintoxication, et les rechutes multiples dans la drogue.

 

Marie J.

 

 

"Lait et Miel", Rupi Kaur

20/11/2022

"Lait et Miel", Rupi Kaur

Ce recueil poétique est composé de quatre parties. La première partie s'appelle "Souffrir" : elle évoque la violence d'un père sur sa propre fille, les pensées de certains garçons face aux corps des filles, le manque d'une présence paternelle, le consentement, le viol et la parole des femmes dans la société.

La deuxième partie se nomme "Aimer". Ce passage va parler de d'amour maternel, de relations amoureuses, de relations sexuelles et des sentiments lors d'une relation saine et pleine d'amour.

La troisième partie s'appelle "Rompre". Elle traite de la rupture amoureuse malgré des sentiments encore présents, de relations toxiques, du mal-être provoqué par une rupture, du mal-être dans la relation et d'un homme aveuglé seulement par le corps de la femme.

La dernière partie se nomme "Guérir". Ce passage va donc parler de guérison, du manque de confiance en soi, de l'envie de sortir du mal-être, de s'accepter, de trouver une raison de vivre et de s'aimer malgré les complications et les complexes.

 

Ce livre a surtout été mis en avant sur le réseau social Tik Tok avec la communauté "Booktok" qui s'est formée en réunissant des personnes fans de livres en tout genre.

 

J'ai beaucoup aimé Lait et Miel (il est très bien écrit), ainsi que l'ensemble des poèmes. J'ai réussi à me retrouver dans certains de ces poèmes et j'ai pu aussi comprendre certaines choses.

Je recommande ce livre qui est très beau et facile à lire. Maëlys M.

Juline, émissaire du lycée pour le Prix Goncourt des lycéens

12/02/2022

Juline, émissaire du lycée pour le Prix Goncourt des lycéens

Jeudi 25 novembre 2021, le Prix Goncourt des Lycéens a été décerné à Clara Dupont-Monod, pour son roman S'adapter. La classe de terminale Littérature&Philo du lycée a été sélectionnée en septembre pour faire partie du jury de ce prix. Après avoir lu la sélection de 14 livres, donc, et après avoir longuement débattu pour en choisir trois, les terminales ont élu une déléguée - Juline - chargée de défendre leur choix devant les délégués d'autres régions. 

C'est ainsi que notre porte-parole s'est retrouvée à Nantes, lundi 22 novembre, avec en poche trois titres et la délicate mission de faire élire l'un des trois par l'ensemble du jury. Il s’agissait de S’adapter de Clara Dupont-Monod, Soleil amer de Lilia Hassaine et de Les enfants de Cadillac de François Noudelmann.

 

NANTES - 22 Novembre 2021

  L'aventure débute un lundi matin, à huit heures. C'est Madame Pesty, professeure de lettres, qui a accompagné Juline à Nantes ce jour-là, pour les délibérations régionales. Parties en train, arrivées à destination vers midi, elles ont été accueillies par deux coordinatrices dans l'hôtel où devait avoir lieu les débats. "On était dix ou onze délégués régionaux", raconte Juline. Dix ou onze délégués régionaux dans la salle, qui ont tour à tour présenté le tiercé élu par leur lycée. Les cinq livres arrivés en tête ont ensuite fait l'objet d'une discussion critique qui a abouti à l'élection d'un nouveau tiercé. Trois livres, dont deux faisaient déjà partie de la sélection choisie par notre lycée...  Les délégués régionaux ont ensuite élu deux délégués nationaux. L'un d'eux s'est avéré être, vous l'aurez compris, Juline. (Vidéo : résultat des délibérations nantaises ©Pesty)

  RENNES - 25 Novembre 2021

Mercredi 24 novembre, donc, Madame Durrheimer, professeure documentaliste, a accompagné Juline à Rennes. Les délibérations finales avaient lieu jeudi 25 au matin. Juline raconte :  "On est allé à 8h30 à l'Hôtel de ville...". Les délégués nationaux n'avaient que dix minutes de délibération par livre et le choix ne fut pas simple à faire : comment départager les romains contemporains retenus ?  Il y en a un,  en tout cas, qui a été élu : S'adapter, de C. Dupont-Monod, Monod comme  notre lycée, c'était un signe !   Un président des délégués nationaux a ensuite été élu pour faire l'annonce : "Ils étaient quatre à se présenter, et c’est Nour qui a été élue, elle est de Belgique", nous précise Juline.  Étapes plus formelles, on a préparé les lycéens à l'accueil des journalistes ainsi qu'aux photos. Enfin, l'annonce a été faite, par Nour, sous les caméras. (Vidéo : Annonce du résultat ©Durrheimer)

 

 

  PARIS - 25 Novembre - 18h30

Dernière étape de ce voyage : Paris. Paris, et plus précisément le Ministère de l'Éducation, de la Jeunesse et des Sports : Juline y a rencontré Jean-Michel Blanquer et Clara Dupont-Monod. Là, il y a eu le temps des discours : discours de Nour, du ministre, du PDG de la FNAC (Enrique Martinez), de la lauréate, d'un membre de l'Académie Goncourt (Pierre Assouline). Il y a eu la lecture d'un extrait de S'adapter, aussi. Et il y a eu le temps des dédicaces - Le lecteur pourra retrouver au CDI un exemplaire dédicacé du roman primé.  Et pour finir, parce qu'en théorie, un voyage ne s'achève qu'une fois le voyageur rentré dans son petit village, il y a eu le retour de Juline, qui a raté son train et qui a rejoint le Loiret très tardivement. (Photo : Pierre Assouline, Clara Dupont-Monod, Jean-Michel Blanquer, Enrique Martinez ©Durrheimer)

 

  Le point de vue de Juline sur cette expérience

"Ça a beaucoup enrichi notre réflexion personnelle ; savoir argumenter, critiquer, débattre... Défendre notre point de vue, défaire le point de vue adverse... Et puis, on a rencontré des personnes des quatre coins de la France, c'était culturellement enrichissant".  

 

S'ADAPTER : l'histoire

Clara Dupont-Monod a été primée trois fois pour son livre : S'adapter a reçu le prix Goncourt des Lycéens mais aussi le prix Femina, et le prix Landerneau.   C'est l'histoire, touchante et poétique, d'après les terminales HLP, d'un enfant qui naît handicapé :  l'auteure nous transporte dans les Cévennes, sous le regard des pierres sèches de cette région, au cœur d'une famille bouleversée par l'arrivée inattendue de ce nourrisson inadapté... Un roman pas très long mais très joli, qui découle de l'expérience propre de Clara Dupont-Monod, et que nous vous conseillons de tout cœur. 


Philippine D.

 

Rencontre avec Agnès Hostache au sein du lycée

30/01/2022

Rencontre avec Agnès Hostache au sein du lycée

L’entrevue s’est déroulée en plusieurs parties. D’abord a eu lieu un échange questions/réponses sur le travail de cette écrivaine, ce qui a permis d’effacer les interrogations des élèves sur certains passages du livre qu’ils n’avaient pas forcément compris… 


Dans un deuxième temps, un extrait de l’histoire a été joué par la classe, que l’auteure a semblé adorer !! (Image : l'auteure de Nagasaki ©S.Leroy)

 


Par la suite, Agnès Hostache a montré des échantillons de son travail, tels que des planches originales de son livre ou ses croquis...
Pour finir, elle a accepté de dédicacer les livres de chacun des élèves de la classe.


Super rencontre !!


Cet événement s’est effectué dans le cadre du projet LALA ( Lycéens, Apprentis, Littérature et Auteur d’Aujourd’hui) auquel Mme Amathieu, professeur de français mais également de culture générale, a inscrit les étudiants. Ce projet consiste à étudier trois œuvres tout au cours de l’année et à rencontrer l’auteur de l’une des trois. Ces œuvres sont offertes par Ciclic et le lycée à chaque membre participant. C’est donc Mme Agnès Hostache qui a été choisie pour la rencontre.


Olivia R., CIRA1

Quand un speed dating devient une mission survie sur Mars

23/01/2022

Quand un speed dating devient une mission survie sur Mars

Quelle est le sujet ?


Il s’agit de l’histoire de 7 prétendants et 7 prétendantes qui vont être envoyés sur Mars dans un vaisseau spatial, pour y vivre éternellement. Cette aventure est suivie sur Terre dans une émission de téléréalité. Chaque jour, les pionniers vont se rencontrer via une bulle de verre pour discuter et pour savoir avec qui ils se marieront. C’est ainsi que des liens vont se créer entre ces derniers et des couples vont commencer à se former. Chaque dimanche, les pionnières et les pionniers vont établir une liste de cœur. Avec cette liste, les spectateurs sauront pour qui  ils qui dépenseront le plus d’argent pour favoriser leur vie sur Mars.  Un jour, une des prétendantes, Léonor, tombe sur le Rapport Noé. Elle en a pris connaissance sur le téléphone portable d’un responsable de la mission avant qu’il ne se fasse arrêter. L’organisatrice du programme les menace de dépressuriser la base si Léonor dévoile ce rapport au monde entier.
Les pionniers sont contraints de s’organiser pour survivre sur Mars (tomes 2 et 3). 
La saga raconte à la fois la vie des pionniers sur Mars et celle des organisateurs du programme sur Terre.

 

Mon avis :


J’ai bien aimé la façon dont ce livre était écrit. En effet, on rentre très rapidement dans l’intrigue. L’auteur emploie du vocabulaire commun ce qui facilite la compréhension et la lecture. Les romans comportent beaucoup de pages, c’est donc pour les amateurs de gros romans et pour les personnes qui aiment lire. On peut facilement s’attacher aux personnages et s’imaginer les paysages. A chaque fois que j’ouvrais le livre, j’avais l’impression d’être avec les pionniers. L’auteur termine chaque tome sur un événement plein de suspens qui donne envie de  découvrir le début de chaque nouveau roman avec une attente encore plus grande.

 

Capucine B.

Clara Dupont-Monod récompensée

27/11/2021

Clara Dupont-Monod récompensée

Discours de la présidente du jury des élèves, Nour B.,  (de l’École européenne Bruxelles IV), lors de la cérémonie.

 

"Chère madame Dupont-Monod, Monsieur le Ministre, Monsieur le Directeur général, Monsieur le Recteur, Monsieur l'académicien, Mesdames et messieurs les professeurs,

Nous avons appris début septembre que nous allions participer au Prix Goncourt des lycéens 2021.Tout d'abord, nous étions dubitatifs : 14 romans, en deux mois et demi ! Cependant, nous n'étions pas seuls. Avec l'aide de nos professeurs, nous avons dévoré les pages - près de 4 millions ont défilé sous nos doigts - nous avons débattu, échangé, affûté notre esprit critique et surtout pris goût à la littérature. Deux mois et demi de lecture effrénée, puis des délibérations et des votes dans nos classes, dans nos régions et ce matin à Rennes pour le jury national. Nous représentons aujourd'hui 56 classes de lycée, et nous sommes heureux et fiers, Madame Dupont-Monod, de vous rencontrer pour vous remettre votre prix.

 

S'adapter, votre roman, nous a touchés par sa justesse et sa douceur. Nous avons été sensible à la poésie de votre écriture. Le récit des pierres et l'atmosphère minérale donnent un souffle et une légèreté à un sujet important. Ce petit frère inadapté, porté par sa fratrie de diverses manières nous a émus. Le sublime "joue contre joue" de l'aîné et le violent "coup de pied de la cadette" ont laissé leur trace. Les personnages "sans noms" tendent vers l'allégorie. Ils nous ont permis de nous identifier et d'insuffler une portée universelle à l'histoire. Votre roman lumineux incarne le désir de notre génération de s'ouvrir à l'autre, à la tolérance et au respect de toutes les différences. Nous n'oublierons pas cet hymne à la nature, à la famille, à l'amour et à l'espoir.

 

Nous sommes ici ce soir,  13 membres du jury national, pour vous remercier et vous féliciter au nom de tous les lycéens de métropole, de Belgique, Guyane, Guadeloupe, Polynésie française et Australie qui ont participé au Prix Goncourt des lycéens 2021."

 

C. D.

"Jury-du-Prix-Goncourt-des-Lycéens" : qui sommes-nous ?

03/11/2021

"Jury-du-Prix-Goncourt-des-Lycéens" : qui sommes-nous ?

La prof de littérature poursuit :
  – Le principe est simple. Vous allez devoir lire une douzaine livres, en deux mois, débattre, et en élire un.
  À peine a-t-elle mis un point à sa phrase que ça y est : c'est l'affolement général."
  Notre histoire commence comme ça. 

  L'année dernière, la spé Humanités Littérature Philosophie comprenait deux groupes d'une bonne trentaine d'élèves, entassés dans les préfas été comme hiver, qu'il pleuve ou qu'il vente. 
  Cette année, nous ne sommes plus que 26 (les "rescapés", comme on dit) dont pas mal de filles et relativement peu de garçons. On nous a relogés au deuxième étage. Notre prof de philo est toujours le même mais en littérature, Mme Pesty a succédé à M. Pelletier. Mme Pesty, qui s'investit dans tout un tas de projets pour ses élèves. Si nous faisons partie de l'aventure GDL cette année, c'est sur son initiative et celle de Mme Durrheimer, une des professeures-documentalistes.
  Pour résumer la situation, depuis que nous jouissons du statut de "jury-du-Prix-Goncourt-des-Lycéens", notre classe, c'est cette poignée d'élèves qui défilent sans interruption au CDI pour déposer un livre et en emprunter un autre. 
  Nous sommes la quatrième classe de Monod à faire partie du jury du prix GDL _ jury qui comprend une cinquantaine de classes en tout dans la France _ depuis 1996. 
  Voilà, en substance, qui nous sommes.

 

Philippine D.

"C'est un livre qui chamboule, choque, émeut"

17/10/2021

"C'est un livre qui chamboule, choque, émeut"

Extrait de la critique de Maëlynn T.: 

C'est un livre que j'ai beaucoup apprécié. La thématique s'annonce dure avant même la lecture du livre. Le style de l'écriture est plutôt simple mais intensément cru. Christine Angot ne cherche pas à mâcher ses mots, mais bien à transmettre aux lecteurs la violence de l'inceste. C'est d'ailleurs pour cela que cet ouvrage procure beaucoup d'émotions fortes, qu'elles soient la colère, la peur, la frustration, le dégoût. Nous nous identifions à son histoire et nous pouvons tenter de ressentir ce qu'elle, en tant qu'adolescente de 13 ans, a pu ressentir. 
Ce roman littéraire veut aussi être un témoignage direct, une œuvre autobiographique. C'est un livre dans lequel elle semble mener un introspection d'elle-même, de son histoire, comme une tentative de se trouver des réponses aux questions qu'elle se pose. Elle partage sans filtre ses doutes avec ses lecteurs. Ainsi, nous évoluons en même temps qu'elle. Ceci correspond bien avec la continuité de l'ancrage temporel dans lequel elle retrace son parcours. Il y a une vraie volonté de décortiquer date par date les événements qui se sont passés. C'est en respectant cette chronologie qu'elle évoque la complexité émotionnelle qui découle de cette situation dramatique.
Elle cherche une figure paternelle, motivée par l'espoir d'avoir le père dont elle a toujours rêvé. Elle se conforte dans un déni malgré le regard lucide qu'elle porte sur la situation. Le décalage entre ses attentes et la dureté des abus qu'elle subit provoque chez nous, les lecteurs, beaucoup d'empathie, de compassion, de révolte. C'est un ouvrage émouvant et au-delà de son aspect sensationnel, c'est une façon directe de sensibiliser, de dénoncer ces actes barbares qui se déroulent dans le cadre familial. Ce tabou de société est beaucoup plus présent que ce que nous voudrions bien le croire. Elle dévoile avec beaucoup de lucidité et de transparence les mécanismes de manipulation de son père et témoigne de l'impact négatif que cette manipulation perverse a eu sur elle. De plus, elle met en lumière l'inaction des témoins, des personnes qui partagent sa vie. Tout est mis sous silence et la justice est tout aussi incapable de faire la lumière sur tous ces abus. 
Cependant, malgré tous les éloges concernant cette œuvre, quelques détails m'ont déplu. Le roman était prenant, avec de l'action et une écriture simple. Mais vers le milieu de l’œuvre, le changement de présentation et de tournure du format, en journal intime, est long, lassant, ennuyant. La fin du livre est longue à lire, floue, complexe. Le format est assez répétitif et nous laisse sur notre faim. Nous décrochons et perdons tout l’intérêt porté au début de l’œuvre.
Pour conclure, cette œuvre est une très belle réussite, en tous points. C'est une très belle façon d'ouvrir les yeux sur ce tabou de société, sur la destruction qu'il engendre au plus profond d'un individu. Sa façon d'écrire est honnête, pure, sans détour, au même titre que la violence de l'inceste. C'est un livre qui chamboule, choque, émeut. Et c'est la véracité de ces propos, cette opportunité saisie de mettre par écrit une vérité que les personnes ne veulent pas entendre, utiliser sa plume pour concrétiser ce que des millions de personnes, enfants comme adultes, vivent dans l'ombre, qui en font un succès assuré. C'est un ouvrage fort qui se doit d'avoir une audience puisqu'il est d'intérêt public, au même titre que toutes les œuvres ayant pour thématiques d’autres abus, de n'importe quelle sorte qu'ils soient. La fin se veut plus calme mais les secousses qu'il a engendrées chez les lecteurs restent, tout comme les traumatismes de Christine Angot.

 

Extrait de la critique de Gaspard A. : 

Je n’ai pas particulièrement apprécié ce livre à cause du thème abordé mais je trouve néanmoins qu’il est bien écrit dans le sens où le fond et la forme semblent être en parfaite adéquation. De plus le message transmis est fort. Christine dénonce. Finalement je ne recommande pas spécialement de lire ce livre et je mets en garde les futurs lecteurs : âmes sensibles s’abstenir.

 

Extrait de la critique d’Élisa T. : 

J’ai beaucoup apprécié cette lecture qui est dans un certain sens passionnante puisqu’elle montre les mécanismes extrêmement pernicieux qui poussent une jeune fille à tomber dans le piège émotionnel tendu par son agresseur, qui la pousse à se taire. Je le recommande !

 

Extrait de la critique d’Eve M. :

J’ai bien aimé dans cette œuvre la transparence du personnage avec le lecteur, - la personnage principale étant en plus l’autrice elle-même. Cela rajoutait de l’authenticité dans un contexte d’histoire plutôt sombre. L’absence de trop grandes descriptions sur les décors ou les personnages était sans doute un reflet de la mémoire de l’écrivaine qui lui faisait peut-être défaut avec le temps, alors qu’elle se souvenait parfaitement des évènements. C’est un bel aperçu de la réalité, que l’autrice a décidé de dévoiler. 
Cette œuvre m’a également beaucoup plu grâce à son aspect autobiographique, et ainsi très personnel. Je me suis retrouvée dans certains aspects qu’elle décrivait.
Pour conclure, j’ai beaucoup apprécié cette lecture, et je pense rajouter à ma collection personnelle les autres œuvres et romans de Christine Angot, qui a su me projeter dans son univers d’écriture, et dans une réalité qui nous paraît si irréelle, et qui pourtant se trouve bien plus proche de nous qu’on ne le soupçonne.

Soleil amer de L. Hassaine : deux critiques

17/10/2021

Soleil amer de L. Hassaine : deux critiques

Personnellement, j’ai adoré ce roman qui, au départ, ne m’avait absolument pas tapé dans l’œil. Je dois même avouer que je l’ai choisi par défaut pour que l’ensemble des livres soient lus. 
Je le trouve très simple, de par le lexique employé mais, en plus, le fait que les trois parties soient divisées de manière chronologique nous aide à contextualiser les événements. Je m’attendais à ce qu’il n’y ait pas vraiment d’action, or ce roman est très rythmé, on retrouve un enchaînement de péripéties qui nous tient intéressé. J’ai bien aimé le fait que l’on rentre autant dans l’intimité d’une famille mais qu’en même temps, sans parler du secret familial, il y ait une dimension historique. Nous sommes au début des années 60, ce qui marque l’indépendance de l’Algérie, alors, bien que ce soit un roman et non un mémoire, on en apprend beaucoup sur la considération des Algériens en France à ce moment-là. La fin m’a beaucoup perturbée, on ne prévoit pas comment ce récit va se terminer, c’est aussi cela qui m’a poussée à vous le présenter. 
Je vous conseille de le lire, il est simple, rapide et touchant. Manon M.

 

Lila Hassaine réussit à nous projeter et nous intégrer dans son roman assez mélancolique. En effet, ce livre m’a énormément touchée, notamment avec la condition de la femme dans la culture algérienne dans les années 60 à 80, mais aussi avec les nombreux événements dramatiques qui se déroulent dans ce roman. C’est un livre que j’ai pu lire assez rapidement, grâce à la force de son intrigue mais aussi grâce à sa grande qualité d’écriture. Alicia I.

La carte postale d'Anne Berest : critiques littéraires

16/10/2021

La carte postale d'Anne Berest : critiques littéraires

Avis de Mathilde  :

Le récit est assez éprouvant de par ses détails (notamment lors des scènes dans les camps de Pithiviers et d’Auschwitz) mais il nous transmet aussi de fortes émotions et l’on peut ressentir toute la souffrance de cette famille (en grande partie grâce au personnage de Noémie) au destin tragique à travers les mots justes d’Anne Berest. Ce livre est donc pour moi une réussite.

 

Avis de Léa

C’est un livre assez long, avec 502 pages au total. La plupart des livres que je dois lire pour l’école, même si j’ai eu le choix entre plusieurs livres, n’attrapent pas forcément mon attention ou du moins je n’accroche pas. Tout d’abord parce que je ne les choisis pas et puis surtout parce que c’est quelque chose d’obligatoire qui se finit souvent par un questionnaire de lecture. Ce qui fait que je ne prends absolument aucun plaisir à le lire. Mais là, pour le coup, c’est la première fois qu’un livre lu pour le lycée me plaît. J’aime beaucoup le mélange de l’Histoire de la France avec celle de l’auteure. Je ne connaissais pas Anne Berest mais ce livre en particulier me plaît beaucoup. J’aime la manière dont elle raconte l’histoire de sa famille qui finalement retrace aussi le déroulement de l’extermination juive  Et puis en voyant aussi que le nom de Myriam ( la mère de Lélia )  n’apparaît pas sur la carte, il y a cette question que l’on peut se poser qui est « pourquoi son nom n’apparaît pas sur cette carte ? » . On prend conscience de l’impact de cette guerre sur les autres. 

 

Avis Lilou

Le style d’écriture est plutôt simple, ce qui permet à beaucoup de personnes de le lire. J’ai beaucoup apprécié la façon dont l’histoire des ancêtres est racontée, les détails et le vocabulaire employés sont précis. Nous pouvons facilement ressentir les sentiments des personnages au cours de leur périple. Nous pouvons aussi découvrir des termes en lien avec leur religion et leur façon de penser ce qui est très intéressant et qui permet d’étendre nos connaissances et notre vision des choses. Plusieurs références culturelles sont placées, comme des titres de livres, des auteurs ou des musiques.

En revanche, je n’ai pas apprécié les dialogues qui interrompait l’histoire des ancêtres. Certes, cela nous ramenait au moment présent, mais ça me faisait aussi sortir de l’histoire, de la tension et du stress que je pouvais ressentir. Bien que cette partie fût, de mon point de vue, la plus intéressante, celle d’après était un peu longue, c’était de longues conversations sur le racisme vécu par les membres de la famille, c’était intéressant, mais moins et le rythme était assez lent. J’ai trouvé la suite du livre encore moins rythmé, les émotions et sentiments ne transparaissaient plus assez.  

Pour conclure ce livre est enrichissant et intéressant. Je le conseille si vous appréciez les œuvres dénonçant le racisme, ou si vous aimez les enquêtes. 18/10/21

Anne Berest et Lélia Picabia : une rencontre à deux voix

14/10/2021

Anne Berest et Lélia Picabia : une rencontre à deux voix

La Carte Postale, c’est une longue enquête aussi sombre que palpitante sur les traces des ancêtres maternels de l'auteure, déportés juifs et assassinés au camp d’extermination d’Auschwitz. Une lettre anonyme est à l'origine de cette œuvre, qui est consacrée à la recherche de l'identité de l'expéditeur. Mais outre cette aspiration qui anime Anne Berest, elle mène aussi intérieurement une quête d'identité. D'où vient-elle ? Qui est-elle réellement ? Elle nous fait partager sa tumultueuse investigation qu'elle a menée aux côtés de sa mère, Lélia Picabia. Nous sommes plongés dans le XXe siècle, ainsi que dans la vie des personnes qui ont partagé celle de la famille Rabinovitch : voisins, amis, résistants ; de la Russie jusqu'aux camps de la mort, en passant par la Lettonie, la Palestine et la France. 

En reconstituant les mémoires de ses aïeux, Anne Berest s'est fait la promesse de partager avec tous ceux qui le souhaiteraient son histoire, celle de sa famille. C'est pour cette raison qu’elle est venue au Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv à Orléans, le mardi 28 septembre. Il faut savoir que Lélia Picabia a mené des recherches au Cercil sur sa tante Noémie. C’est à cette occasion qu’elle a fait une découverte vraiment extraordinaire : le journal du médecin du camp qui parlait de Noémie. (photo jointe : Lélia Picabia devant la photo de Noémie - Cour du Cercil à Orléans ©monodnews)

A l'occasion de cette rencontre, Mme Berest nous a révélé qu'elle prenait systématiquement des notes sur l’avancée de son enquête, car elle savait préalablement qu'elle devait mettre par écrit cette aventure, et nous la partager. Elle ne savait pas à l'avance si son enquête aboutirait sur une résolution, mais elle tenait à nous faire connaître son récit. 

Anne Berest nous a également fait part de sa vision de son écrit. Elle le considère comme étant un roman vrai, et non comme une biographie, car elle a utilisé des techniques narratives. En effet, certains passages ont été modifiés, et ne correspondent pas tout à fait à la réalité. Le roman trouve sa source dans des faits réels, mais la complexité de l'enquête a contraint l'auteure à changer certains événements. Par exemple, Anne se rend chez un détective privé seule dans le livre, mais en réalité elle y va accompagnée de sa mère. De même, les échanges avec les descendants des voisins des Rabinovitch se fait en une fois dans le livre, contrairement à la réalité où de nombreux voyages ont été effectués dans le village qui abritait Les Forges. Le roman ne peut pas contenir en 500 pages une enquête qui s'est éparpillée sur plusieurs années.  A partir des documents trouvés, elle a pu déduire la psychologie de ses ancêtres, et donc reconstituer de manière assez réaliste le déroulement des faits. Elle nous donne ainsi l'exemple du billet de recensement de la famille Rabinovitch comme étant juive. Ephraïm et Emma étaient les tous premiers sur la liste, ce qui montre de leur part une conformité naïve à la société ; tandis que leurs deux enfants avaient fait la démarche en tout dernier : l'adolescence et leur fort caractère les avaient sans doute poussés à contester la décision du régime de Vichy. (Photo : Anne Berest échange avec ses lecteurs après la rencontre ©pesty)

Enfin, l'auteure nous a confié sa nécessité de plonger pleinement dans la vie de ses ancêtres. Ses parents sont laïques, et elle n'a jamais eu aucun contact avec le judaïsme, qui est originellement la religion de sa famille. Alors, comment se situer par rapport aux personnes de confession juive ? Elle souhaitait le découvrir, elle désirait s'ouvrir à cette culture familiale pourtant si étrangère.

En définitive, la notion de transmission a été un fil conducteur dans son écriture. Les témoins et acteurs de cette sombre période disparaissent, les histoires tombent dans l'oubli, et elle fait tout pour faire subsister cette période dans notre mémoire.  Juline A. 18/10/2021

Le défi de Loann : une critique de livre en anglais et en chanson

02/04/2021

Le défi de Loann : une critique de livre en anglais et en chanson

Merci de cliquer sur l'image pour accéder à l'audio (photo ©Monod)

Hello everyone and welcome in this class,
And today I will present my book.
I did this song in only two days,
Because I played during all the holidays.
But don’t worry I took,
My time for read this book.
It is called The consultant
And written by Rupert Morgan.
He was born in London in 1965
He is british and he’s still alive.
It was published in 2010,
And the writer lives in France.
If one day you meet,
Don’t worry he can speak french.
So what about the story,
It’s not very easy.
They are 150 in a company.
And a day, they gather on an isle,
Because they are working, on a seminar.
But one day suddenly, the power is cut,
The team spirit crumbles,
But wait it’s not enough.
They can’t communicate,
They cut off from the world,
They can’t call anyone,
And the food goes down !


Alone on this island, without signal and food.
They have to survive, only by themselves.
But everyone go mad,
And the mood is not glad
And someone says : « God we will die »
But at a moment they ask to them.
Who cut the power ? Hazard or governor ?
It is not a pleasure.
If you want to know it,
Who’s the hell did,
You have to do something,
Just have to read it.
I will tell you, to be carefull,
Because this book, is not free loot.
I found this, very boring,
The vocabulary is complicated.
But I believe in you,
You can read this book,
So if you want to look,
Do it until the truth.
To finish my song, I have just one thing to say.
So please do the same, and remember my name.

 

Loann A.

 

Simone Veil, ou la force d’une femme

16/03/2021

Simone Veil, ou la force d’une femme

Cet article est également disponible en format vidéo.

 

Une personnalité remarquable

Simone Veil était une femme magistrate et une femme d'état française. Elle est née le 13 juillet 1927 à Nice et est décédée le 30 juin 2017 à Paris. Le 1er juillet 2018, suite à la décision du président Macron, elle fait son entrée au Panthéon, accompagnée de son époux, Antoine Veil. A 16 ans, elle a été déportée au camp d’Auschwitz avec sa mère et sa sœur.
Simone Veil a défendu de nombreux combats.  L’un d’eux est particulièrement resté dans les mémoires des françaises et français, la loi sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG), légalisant l'avortement (1975).

 

Un récit et un hommage

La BD "Simone Veil, ou la force d'une femme" nous plonge dans l'univers d'une grande reporter au journal Le Monde, Annick Cojean, qui a eu la responsabilité d'écrire un article sur Simone Veil suite au décès de celle-ci. Tout au long de sa carrière, elle l'a croisée à plusieurs reprises lors d'interviews, dîners ou lors d'un déplacement en Pologne, ce qui a installé une relation unique entre les deux femmes, au-delà de leur fonction. 
Grâce à ces nombreuses rencontres au cours desquelles elle a pu apprendre beaucoup de choses sur Simone Veil, Annick Cojean a su écrire un article qui est présent à la fin de la BD, pour lui rendre un dernier hommage.

Tout le processus d'écriture est écrit et illustré dans la BD,où l'on retrouve notamment de nombreux retours dans le temps qui raconte les rencontres entre les deux femmes. Grâce à cela, le lecteur en apprend plus sur cette femme politiquement engagée dans les droits de la femme, du point de vue professionnel aussi bien que personnel.

 

Mon avis

J'ai particulièrement aimé cette BD car elle nous plonge dans l'univers d'une femme avec des engagements politiques importants qu'elle a le courage de porter. Mais également dans l'histoire d'une journaliste, Annick Cojean, qui nous emmène dans son univers au sein de ses rencontres avec Simone Veil. L'une des rencontres les plus marquantes : celle où les deux femmes partent en déplacement vers le camp d'Auschwitz en Pologne. Ce voyage suscite beaucoup d'émotions car Simone Veil raconte à Annick Cojean tout ce qu'elle a vécu et subi dans le camp : l'hygiène déplorable (les maladies, la saleté, etc), le manque de nourriture, le manque des proches...

Je recommande cette BD à toutes les personnes qui aiment les engagements qu'a menés Simone Veil car ce sont les sujets principaux de la BD. Mais aussi à tous ceux qui veulent découvrir une des femmes politiquement les plus marquantes de l’histoire de France.rore V.


3e de couverture : 

“Simone Veil. 
Un nom devenu mythique et qui évoque instantanément une loi, une histoire, une image : celle d'une femme aux yeux opales et au sourire mélancolique, dont le courage, les engagements, la dignité ont marqué les Français, au point d'en faire une héroïne.
 
Annick Cojean est grand reporter au Monde. De portraits en interviews et conversations informelles, elle a noué avec Simone Veil un lien très singulier. Une relation de femmes, faite de confiance et de respect. Bien au-delà du métier. 

Un portrait délicat et parfois surprenant de Simone Veil, celui d'une héroïne infiniment sensible et viscéralement engagée dans la cause des femmes."

 

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