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MONOD  NEWS
L'actu des lycéens

Le journal des élèves du Lycée Jacques Monod (45) - optimisé pour votre smartphone

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Actualité

Est-ce que le futur lycée de Châteauneuf-sur-Loire sera un lycée du 21ème siècle ?

13/05/2023

Est-ce que le futur lycée de Châteauneuf-sur-Loire sera un lycée du 21ème siècle ?

Cependant, ce ne sont pas les seuls atouts de ce projet. En effet, ce futur lycée de Châteauneuf-sur-Loire se veut un lycée du 21ème siècle. Pour cela, il doit répondre à quatre attentes primordiales  : innovation,  solidarité,  l’éco-responsabilité et  construction bio-sourcée. Ces mots clés sont mis en avant sur le panneau inauguré par François Bonneau, président de la Région Centre Val de Loire, en janvier 2022.

 

Innovant. En effet, ce nouveau lycée se veut innovant de par l’audace du projet, grâce à son architecture moderne et écologique.   

 

Eco-responsable. Ce projet contient énormément d’ambition éco-responsable. Grâce à la nouvelle proximité des élèves, les déplacements (automobile, transport en commun) seront immédiatement beaucoup plus réduits. Les toitures seront végétales et serviront de support aux futurs panneaux photovoltaïques. Et pour finir, en hiver, l’établissement sera majoritairement chauffé grâce à des sondes géothermiques.  

 

Bio-sourcé. Les matériaux sont majoritairement bio-sourcés. Notamment, 80% des murs des bâtiments seront en ossature de bois. D’autres matériaux bio-sourcés seront aussi utilisés, comme des briques de terre cuite.

 

Solidaire. Le projet se veut aussi solidaire et inclusif. Il offrira une variété de formations : des bacs généraux, des bacs technologiques ( STMG et STI2D),  des bacs professionnels : bio-industrie de la formation, procédés de la chimie et des papiers cartons et bacs professionnel tertiaire. Ainsi que des BTS : pilotage des procédés et métiers de l’eau. 
La mixité des formations est donc assurée. Le projet est aussi inclusif car le lycée sera construit afin d’intégrer les personnes en situation de handicap. Et les vestiaires seront conçus pour pouvoir accueillir des personnes non genrées.

 

Ce projet était très attendu par les habitants de Châteauneuf et des alentours. Les attentes sont également très élevées. Le futur lycée semble y répondre en théorie, l'avenir nous permettra de dire si cela est le cas en pratique.

 

 

Eménie Z. et Laure-Emma D.

Article réalisé dans le cadre de l'HGGSP

et d'un projet d'éducation aux médias

 

Blocus du lycée : Utopistes, debout !

12/05/2023

Blocus du lycée : Utopistes, debout !

Le 6 avril, les lycéens du lycée Jacques Monod ont organisé un blocus pacifique contre la réforme des retraites mais également contre les violences policières et leur désaccord face à Parcoursup. Un blocus qui a rassemblé 500 élèves au pic d’affluence et qui a duré de 7h à 13h.

 

Un sondage a été réalisé auprès des lycéens (1459)  pour connaître leur avis sur la réforme des retraites.
On constate que 61 % des élèves se sentent concernés par cette réforme. Ils affirment qu’ils sont « la future génération et qu’à un moment ils seront concernés » et que « l’âge de la retraite est un combat pour tous ». Cependant, il y a 39 % des élèves qui ne se sentent pas concernés et qui affirment qu’ils sont trop jeunes pour soutenir cette cause. 
Ensuite, nous leur avons demandé s’ils avaient déjà participé à une manifestation contre cette réforme. On remarque que seulement 31 % des élèves sont allés manifester : parmi eux, 65 % y sont allés une fois et 23 % y ont participé plus de 2 fois. Alors que 69 % n’y ont jamais été, pour cause d’empêchement (25%), sans envie particulière (49%) ou parce qu'ils ne se sentaient pas concernés (26%). Puis nous avons abordé le sujet du blocus du jeudi 6 avril : 79 % des lycéens du lycée Jacques Monod ont jugé cet initiative utile. 
Pour finir, les lycéens ont déjà abordé ce sujet avec leurs proches (84%) et en cours (39%).

 

©Lilah F.

 

« Plus on grandit, plus on réfléchit à nos propres convictions »

Nous avons interviewé des élèves organisateurs du blocus afin de nous glisser dans les coulisses de cet événement. Tom et Lilou, élèves de terminale, ont répondu à nos questions :

 

Pourquoi avez-vous organisé ce blocus ?
T : Le blocus a été fait afin de rejoindre le mouvement national du passage en force de la réforme des retraites avec le 49.3.
L : On a aussi décidé de le faire pour dénoncer les violences policières, notamment de la BRAV-M et des CRS, et pour montrer notre désaccord face à Parcoursup.

 

Vous attendiez-vous à une réaction particulière de la part des médias ou de la police ? 
L : On ne s’attendait pas à autant de réactions, c’était vraiment super d’être rejoint par autant de gens. Nous avions prévu d’appeler les médias mais on ne pensait pas avoir de réponses de leur part. 
T : Pour ma part, j’ai appelé France bleu où je suis passé pendant le blocus aux infos de 9h et de 11h. Nous n’avions pas prévenu France 3 par contre. Pour la police, c’était prévisible mais nous ne pensions pas qu’elle serait devant le lycée dès 6h30, on a quand même réussi à bloquer avec un passage en force vers 7h du matin.

 

Comment avez-vous diffusé l’information ?
L : Nous avons créé un groupe sur Instagram où tout le monde pouvait ajouter des personnes.
T : L’idée d’avoir un groupe et non un compte Instagram était de diffuser l’information tout en restant discret. Nous étions 150 dans ce groupe et approximativement 50 autres personnes qui ont participé sans y être.

 

Est-ce que vous avez été soutenu par les enseignants et le proviseur ?
T : Certains enseignants nous ont effectivement soutenus, notamment des professeurs d’HGGSP. Le proviseur ne pouvait rien faire mais notre but était que le blocus soit pacifique, on a donc entretenu une bonne relation durant tout le blocus avec l’administration.
L : On a pu discuter avec le proviseur des problèmes que l’on voyait dans l’administration.

 

L’idée du blocus venait-elle des terminales ?
T : En effet, l’idée vient des terminales. Je ne pense pas que ce soit en rapport avec les spécialités mais juste qu’au lycée, on commence à se politiser et que plus on grandit, plus on réfléchit à nos propres convictions.

 

Quels sont les résultats ?
L : La venue des médias et la mobilisation d’autant d’élèves sont de grandes réussites, on ne s’y attendait pas.
T : On a été médiatisé et on a compté dans les 400 lycées bloqués le jeudi 6 avril.

 

Enfin, pensez-vous refaire un blocus ?
T : C’est en réflexion, l’idée est que d’autres lycées bloquent aussi.
L : On voudrait en refaire un, mais quand les lycées d’Orléans seront également mobilisés pour avoir un plus grand impact.

 

 

 

 

Article réalisé dans le cadre de l'HGGSP

et d'un projet d'éducations aux médias

 

 

 

La mobilité des professeurs au lycée Jacques Monod

12/05/2023

La mobilité des professeurs au lycée Jacques Monod

155 professeurs ont été interrogés et 85 d’entre eux se sont prêtés au jeu, plus de la moitié, soit 54 %. Nous leur avons demandé leurs principaux moyens de transport ainsi que le nombre de kilomètres qu’ils faisaient afin de se rendre au lycée. On a pu constater que le moyen le plus utilisé était la voiture ( 77,53% ), suivie de loin du vélo ( 30,21 % ) puis de la marche à pied (17,12%), et étant dans l’agglomération Orléanaise, du tramway (13,9 %) ainsi que des bus (6,4%). Cependant, d’autres privilégient la voiture 100 % électrique ou la moto (soit 1,1 %).

 

Mais alors pourquoi privilégier un type de transport plutôt qu’un autre ? 
Pour répondre à cette problématique, nous avons été à la rencontre de deux professeurs du lycée qui utilisent des moyens de  transport différents afin de se rendre au lycée et nous leur avons posé les questions suivantes : Pourquoi avoir choisi la voiture ou  le vélo  comme moyen de transport pour venir au lycée ? Est-ce votre moyen de transport quotidien pour vous déplacer dans la vie de tous les jours ? Les crises écologiques actuelles vous affectent- elles ?  


Voici leurs réponses :
M. Lecocq, qui fait 7 km en voiture pour se rendre au lycée, nous a confié que ce moyen de locomotion était le plus pratique pour lui afin de se rendre sur son lieu de travail :  «Commençant le plus souvent à 8h00, la voiture est plus pratique pour moi car j’aime arriver tôt au lycée. Mais dès lors que je commence après 10h00, je viens soit en tramway soit à pied d’Orléans». Il poursuit : «Dans la vie de tous les jours, cela dépend : sur Orléans, je me déplace essentiellement à pied ou en tramway. J’essaie d’utiliser le moins possible la voiture du fait, il est vrai à la fois de convictions écologiques mais aussi pour un aspect économique lié au coût du carburant. Enfin, pour partir en week-end, tout dépend où je vais. S’il y a une gare,  c’est alors le train qui est privilégié. »

 

"V'nez en vélo, ça sera plus écolo" (slogan d'élèves)


Quant à M. Guerre, il parcourt 12,7 km tous les jours en vélo afin de se rendre au lycée, matin et soir ! Il nous a donné plusieurs raisons :
« J’ai plusieurs raisons. Tout d’abord, je me suis rendu compte en abandonnant ma voiture il y a plus de 20 ans et après différents calculs, que 3 à 4 000€ ont été économisés, en comptant l’amortissement, l’assurance...etc. De plus, j’ai eu une prise de conscience des questions environnementales [il y a très longtemps] et donc je considère que le vélo est l’un des moyens de transport les plus soutenables. Enfin, ça me fait un bien fou de quitter le lycée en vélo car ça me fait décompresser » dit-il.

 

 Et vous, les élèves, comment venez-vous au lycée ?

 

Maëlys H., Armando P. S., Sarah T.

Article réalisé dans le cadre de l'HGGSP

et d'un projet d'éducation aux médias

 

Faire face aux discriminations LGBT+

02/05/2023

Faire face aux discriminations LGBT+

Selon Ouest-France, une personne LGBT+ sur deux rapporte avoir été la cible d’injures à caractères homophobes en milieu scolaire, une personne sur dix pour des violences physiques. Ces chiffres témoignent d’un sentiment d’insécurité pour ces communautés. Dans ce contexte, l’école doit devenir aujourd’hui un acteur important de la lutte contre les discriminations et violences effectuées en son sein envers les communautés LGBT+


 Des élèves en proie aux violences et discriminations

Notre lycée n’échappe pas à cette tendance nationale et de nombreux élèves des communautés LGBT+ sont aujourd’hui cibles d’attaques aussi bien morales que physiques. Une élève de terminale qui a souhaité garder l’anonymat nous explique : « quand on s’assume [en tant qu’individu LGBT+] on est très facilement cibles de moqueries d’autres élèves... au départ ce ne sont que des petites blagues, on se dit que ce n’est pas grave mais ça peut vite déborder [...] quand tu ne réagis pas dès le début, ça devient plus physique, moi c’était surtout des bousculades volontaires. »


 Un harcèlement multiplié sur les réseaux sociaux


Les réseaux sociaux représentent aujourd’hui une forme de ʺno man’s landʺ de par le manque de surveillance et devient un facteur de multiplication du harcèlement. L’élève interrogée reprend et évoque un sentiment d’impuissance face à la situation :  « A force je connais toutes les insultes homophobes, sur les réseaux sociaux il n'y a aucun filtre et les gens se sentent pousser des ailes...  On a l’impression de ne pas pouvoir riposter. » 


 Les actions de l’établissement


Coralie A., élève en classe de terminale et élue au CVL, pointe du doigt les difficultés pour s’engager individuellement et encourage les élèves à rentrer en contact avec le CVL :  « En tant que représentants de tous les lycéens, on se doit d’agir pour mettre fin aux discriminations. C’est sûr que c’est compliqué de lutter seul (par peur de représailles ou autre) et c’est justement pour ça que le CVL existe, pour être à l’écoute et porter les voix de tous les élèves notamment des communautés stigmatisées . » Elle nous explique par la suite que le CVL réfléchit déjà à des actions au sein du lycée afin de sensibiliser les élèves. La journée mondiale contre l’homophobie du 17 mai sera par ailleurs marquée par des activités visant à lutter contre les discriminations et violences envers les communautés LGBT+. Coralie termine toutefois en insistant sur la volonté d’instaurer une lutte durable : « Il ne faut pas limiter ce combat à une seule journée car les actes et violences homophobes se poursuivent et la lutte doit être menée par tous et au quotidien. »


C’est par ailleurs dans cette optique de lutte quotidienne qu'est né le rôle de référent égalité porté par Mme Vennetier et M. Lecocq, visant à atteindre l’objectif final de l’école inclusive.

 

Mamadou-Lamine D., Jeanne L., Olivia D.

Article écrit dans le cadre de l'EMC et d'un projet d'éducation aux médias 

Actu joke 25/04/2023

25/04/2023

Actu joke 25/04/2023

Orientation scolaire : une disparité fille/garçon toujours aussi forte

14/03/2023

Orientation scolaire : une disparité fille/garçon toujours aussi forte

  Seulement 36,3 % des filles contre 55 % des garçons suivaient deux spécialités scientifiques en terminale, à la rentrée 2020 en France, selon l’Insee. Ce fort écart paraît d’autant plus étonnant que les filles n'ont pas moins de compétences que les garçons. D’ailleurs, l’article L121-1 du code de l’éducation promeut même la mixité et l’égalité dans l’orientation.
Cependant, on remarque que filles comme garçons intériorisent des stéréotypes de genre. Les garçons se dirigent ainsi davantage vers les filières scientifiques, tandis que les filles s’orientent plutôt vers des spécialités littéraires, toujours d’après l’Insee.

 

Les stéréotypes persistent dans l’imaginaire collectif

 

  Ce manque de parité vient en partie du fait, qu’historiquement, les femmes étaient sous-représentées dans les domaines scientifiques, ainsi les filles ne peuvent s’identifier à des figures féminines. Toutefois, les femmes scientifiques sont de plus en plus reconnues, à l’image de Françoise Barré-Sinoussi, lauréate du Prix Nobel de physiologie ou médecine de 2008.

Photo : Françoise Barré-Sinoussi, lauréate du Prix Nobel de physiologie, 2008 ©Wikimedia commons

 

De plus, le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse constate que lorsque les élèves se jugent très bons en mathématiques, 80 % des garçons vont en filière scientifique contre seulement 60 % des filles : les filles doutent de leur capacité et s’autocensurent.
  En outre, une analyse de l’Observatoire des inégalités indique que “les filles privilégient des filières qui font appel aux soi-disant dispositions naturelles féminines (l’écoute, l’attention aux autres…) plutôt que celles qui demandent des compétences plus techniques”. Les stéréotypes persistent donc dans l’imaginaire collectif et filles comme garçons tendent à se conformer à leurs présumés domaines de compétence.

 

Une question d’éducation
         
  En outre, cette disparité dans l’orientation pourrait être une question d’éducation, qui diffère dès le plus jeune âge. En effet, lors d’un entretien avec Ouest-France, Muriel Salle, spécialiste des stéréotypes, explique que les filles reçoivent plutôt des poupées, tandis que les garçons se voient offrir des voitures, des jeux de construction… Or, ces jouets impactent le développement du comportement des enfants. Ainsi, les filles peuvent mieux décrypter les émotions, ce qui est valorisé dans les métiers d’aide à la personne ; tandis que les garçons développent des capacités visuo-spatiales, utiles dans les métiers du bâtiment. Les stéréotypes sont alors intériorisés très tôt.


  Pour autant, les filles obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les garçons. Par exemple, selon LCI, 91 % des filles ont obtenu leur baccalauréat en 2018, soit 5 points de plus que les garçons. Cependant, l’analyse de l’Observatoire des inégalités rapporte qu’en 2016-2017, seulement 28 % des étudiants en écoles d’ingénieurs étaient des filles. 


  L’égalité est donc loin d’être atteinte, mais pour y remédier, dans une interview donnée par Les Echos, Chine Lanzmann déclare « les femmes ne doivent plus avoir honte d’afficher leurs ambitions ». Les filles devraient donc reprendre confiance en elles, et ne pas minimiser leurs ambitions, car cela constitue un frein à leur épanouissement.

 

Antonin T., Charlotte B. et Denis R.

Article écrit dans le cadre de l'EMC, et d'un projet d'éducation aux médias

Carole Canette : "On ne peut pas avoir un monde gouverné par les hommes..."

13/03/2023

Carole Canette : "On ne peut pas avoir un monde gouverné par les hommes..."

Un parcours atypique…


En effet, élevée par une mère seule, Carole Canette grandit dans un quartier populaire. Puis, elle ira dans un lycée « bourgeois » où elle se rend compte que n’importe où elle se trouvera elle aura autant de chance que les autres de réussir. Et c'est aujourd’hui l'un de ses combats, donner une chance à tout le monde. Elle ne s’intéressera à la politique qu’au moment de ses études supérieures mais Carole Canette ne rentrera réellement dans ce monde qu’au début de sa vie professionnelle et de sa vie de maman. Lors d’une sortie familiale, elle prend conscience que la société actuelle est remplie d’inégalités, d'injustices et qu'elle ne souhaite pas élever ses enfants dans un monde comme celui-ci. En 2001, elle débute sa carrière politique : elle rejoint le parti socialiste. Elle se présente aux élections législatives puis municipales mais elle obtient finalement son premier mandat en 2010 puisqu’elle deviendra vice-présidente de la région et ce n'est qu'en 2020 que Canette Carole sera élue maire de Fleury-les-Aubrais.


Être une femme politique, est-ce compliqué ?


En plus d’être maire, Carole Canette est une FEMME, il est donc évident pour elle d’être féministe et de « se battre pour l’égalité entre les gens, entre les hommes et les femmes ». 

 Au cours de sa vie, elle a subi quelques réflexions, maladresses de la part d’hommes politiques à son égard, comme le fait qu’elle devienne mère 3 mois avant des élections et qui d’après ces hommes représenterait « une erreur stratégique ». Elle a pu en conclure qu’aujourd’hui l’image de la femme qui se trouve derrière l’homme à le seconder dans sa carrière est toujours présente. C’est pourquoi elle se bat aujourd’hui, pour déconstruire cette image, pour lutter contre ces inégalités, et ainsi elle s’engage à lever des troupes pour que d’autres prennent la relève.

 

Elle nous encourage, nous lycéennes et lycéens, à nous engager, à nous ouvrir au monde car nous sommes l'avenir de la société.

 

Marie L. et Lucie J.

Article écrit dans le cadre de l'EMC,  et d'un projet d'éducation aux médias, suite à une interview de Mme Canette

Le traitement des femmes politiques dans les médias : une démarche encore empreinte d'inégalités

10/03/2023

Le traitement des femmes politiques dans les médias : une démarche encore empreinte d'inégalités

Le 19 janvier 2023, Marine Tondelier, secrétaire générale du parti Europe Écologie les Verts, a été coupée près de 60 fois durant les 15 minutes d'interview de Sonia Mabrouk sur Europe 1 - soit une fois toutes les 15 secondes en moyenne. Cet empêchement de la parole des femmes politiques n'est pas nouveau dans l'espace médiatique français. Par exemple, Arlette Laguiller, candidate d’extrême gauche à l’élection présidentielle de 1995 subit 15 minutes de questions sur sa vie personnelle, dans l’émission l’Heure de vérité présentée sur Antenne 2 - alors même que le programme se présentait comme une émission politique. Celle-ci est interrogée par une femme sur sa vie de famille, sa religion, son célibat, le fait qu’elle n'ait pas d'enfants ou ne se maquille pas : elle est comparée à une bonne sœur. Le traitement des femmes politiques dans les médias est donc très réducteur, seule leur vie privée semble compter tandis que chez les hommes cela n’est quasiment pas abordé. À titre de comparaison dans cette même émission, Nicolas Sarkozy n’est  questionné que sur ses idées et propositions en tant que politicien. 


On peut aussi noter la propension qu’ont les journalistes à nommer les femmes politiques par leur prénom : ce fut le cas pour Arlette Laguiller ou Ségolène Royal, première femme candidate d’un parti majeur (le PS) à l’élection présidentielle, que l’on surnommait même “Ségo”. À l’inverse, l’utilisation du prénom permet à Marine Le Pen, candidate ayant atteint à deux reprises le second tour de la présidentielle, de s’éloigner de sa vie de famille, notamment de l’image de son père.
Cette utilisation de son prénom s’inscrit pour Marine Le Pen dans une stratégie de communication bien rodée, cherchant à écarter tous sujets concernant sa vie privée. Depuis son entrée en politique, elle est très mesurée quant à l'exposition médiatique de sa famille et particulièrement de ses enfants : elle ne fait pas usage de l'image pourtant toute prête de la "mère de famille" et se détache du modèle de la mère au foyer. Elle s'éloigne de la surexposition médiatique qu'elle a pu subir plus jeune. Le fait qu'elle soit moins sujette à des attaques sexistes s'explique aussi par sa position et ses idées : elle est depuis longtemps la figure du Rassemblement National, et incarne une place de premier plan sur la scène politique actuelle, et ce depuis une décennie, là où Arlette Laguiller pouvait être moins prise au sérieux, du fait de ses idées ou de son faible score aux élections présidentielles.


Cependant, le traitement médiatique des femmes politiques évolue, particulièrement sur internet, et certaines émissions politiques réalisées par de nouvelles générations - et diffusées sur Twitch ou YouTube, comme Backseat - mettent  beaucoup plus  en avant les femmes politiques, qui sont traitées de la même façon que les hommes.

 

Phybie S., Lena C., Sarah G., Lucas A.

Article écrit dans le cadre de l'EMC et d'un projet d'éducation aux médias 

Avant dernier match au Palais des sports : l'OLB malmenée

06/03/2023

Avant dernier match au Palais des sports : l'OLB malmenée

Après avoir été invités au forum de l’orientation, c’est un match de basket auquel nous avons pu assister grâce à Kevan Legendre, animateur à la radio France Bleu Orléans (voir l’article par ici !).


Le match, opposant notre chère équipe d’Orléans et l’équipe l’Elan Chalon de Chalon-sur-Saône (71) a été riche en émotions pour les supporters des deux camps.
Avant même d’entamer le match, la présentation des équipes offrait aux spectateurs un jeu de lumières et de sons, dignes d’un spectacle à l’américaine – justement dirigée par Kevan. L’animateur annonçait les noms des athlètes avec entrain pour chauffer et motiver le public autant que les joueurs.

 

Début du match.... On a entendu à plusieurs reprises le nom de l’ailier-fort, Jérémy Leloup, pour ses belles actions. Le premier quart-temps, mené par Orléans de 6 points (23-17), nous a donné espoir pour la suite du match. Malheureusement, nos vœux n’ont pas été exaucés – le génie de la lampe devait supporter l’équipe de Chalon...
En effet, dès le deuxième quart-temps, la roue a tourné : l’équipe de Chalon ayant rattrapé son retard en marquant 26 points de plus, pour à peine 19 pour Orléans. Mais ce n’est pas ce qui allait décourager les supporters de l’équipe locale, en particulier son fan-club, Magic Sup, qui remplissait la salle du son de ses tambours et de ses cris d’encouragement à chaque panier.
Après la mi-temps, la reprise a été moins énergique et moins entreprenante. Effectivement, les scores ne se sont pas envolés et le faible écart entre eux nous a gardés en haleine (Orléans 11 – Chalon 16), notamment grâce au jeune joueur de 21 ans, le n°6, Neftali Difuidi, grâce à une série de lancers francs.


Mais finalement le destin a eu raison de nous en finissant sur une note amère pour les orléanais avec un score final de 67 à 84.


Malgré cela, nous ne revenons pas bredouilles ! Grâce à un travail collectif composé de cris et de sauts, la mascotte Olby a élu notre tribune pour lui lancer un magnifique t-shirt jaune de notre équipe favorite, attrapé par notre camarade Mazarine, ravie « de s’être donnée corps et âme dans la quête de ce Graal ».
Enfin, nous sommes ressortis de cette soirée avec le sourire, et surtout avec la rage de vaincre nos prochains adversaires !
Après tout, l’important c’est de participer... !

 

Liliy M. et Mazarine C, et les apprentis journalistes de France Bleue Orléans.

Actu joke 10/02/2023

10/02/2023

Actu joke 10/02/2023