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La carte postale d'Anne Berest : critiques littéraires

16/10/2021

La carte postale d'Anne Berest : critiques littéraires

Avis de Mathilde  :

Le récit est assez éprouvant de par ses détails (notamment lors des scènes dans les camps de Pithiviers et d’Auschwitz) mais il nous transmet aussi de fortes émotions et l’on peut ressentir toute la souffrance de cette famille (en grande partie grâce au personnage de Noémie) au destin tragique à travers les mots justes d’Anne Berest. Ce livre est donc pour moi une réussite.

 

Avis de Léa

C’est un livre assez long, avec 502 pages au total. La plupart des livres que je dois lire pour l’école, même si j’ai eu le choix entre plusieurs livres, n’attrapent pas forcément mon attention ou du moins je n’accroche pas. Tout d’abord parce que je ne les choisis pas et puis surtout parce que c’est quelque chose d’obligatoire qui se finit souvent par un questionnaire de lecture. Ce qui fait que je ne prends absolument aucun plaisir à le lire. Mais là, pour le coup, c’est la première fois qu’un livre lu pour le lycée me plaît. J’aime beaucoup le mélange de l’Histoire de la France avec celle de l’auteure. Je ne connaissais pas Anne Berest mais ce livre en particulier me plaît beaucoup. J’aime la manière dont elle raconte l’histoire de sa famille qui finalement retrace aussi le déroulement de l’extermination juive  Et puis en voyant aussi que le nom de Myriam ( la mère de Lélia )  n’apparaît pas sur la carte, il y a cette question que l’on peut se poser qui est « pourquoi son nom n’apparaît pas sur cette carte ? » . On prend conscience de l’impact de cette guerre sur les autres. 

 

Avis Lilou

Le style d’écriture est plutôt simple, ce qui permet à beaucoup de personnes de le lire. J’ai beaucoup apprécié la façon dont l’histoire des ancêtres est racontée, les détails et le vocabulaire employés sont précis. Nous pouvons facilement ressentir les sentiments des personnages au cours de leur périple. Nous pouvons aussi découvrir des termes en lien avec leur religion et leur façon de penser ce qui est très intéressant et qui permet d’étendre nos connaissances et notre vision des choses. Plusieurs références culturelles sont placées, comme des titres de livres, des auteurs ou des musiques.

En revanche, je n’ai pas apprécié les dialogues qui interrompait l’histoire des ancêtres. Certes, cela nous ramenait au moment présent, mais ça me faisait aussi sortir de l’histoire, de la tension et du stress que je pouvais ressentir. Bien que cette partie fût, de mon point de vue, la plus intéressante, celle d’après était un peu longue, c’était de longues conversations sur le racisme vécu par les membres de la famille, c’était intéressant, mais moins et le rythme était assez lent. J’ai trouvé la suite du livre encore moins rythmé, les émotions et sentiments ne transparaissaient plus assez.  

Pour conclure ce livre est enrichissant et intéressant. Je le conseille si vous appréciez les œuvres dénonçant le racisme, ou si vous aimez les enquêtes. 18/10/21

Anne Berest et Lélia Picabia : une rencontre à deux voix

14/10/2021

Anne Berest et Lélia Picabia : une rencontre à deux voix

La Carte Postale, c’est une longue enquête aussi sombre que palpitante sur les traces des ancêtres maternels de l'auteure, déportés juifs et assassinés au camp d’extermination d’Auschwitz. Une lettre anonyme est à l'origine de cette œuvre, qui est consacrée à la recherche de l'identité de l'expéditeur. Mais outre cette aspiration qui anime Anne Berest, elle mène aussi intérieurement une quête d'identité. D'où vient-elle ? Qui est-elle réellement ? Elle nous fait partager sa tumultueuse investigation qu'elle a menée aux côtés de sa mère, Lélia Picabia. Nous sommes plongés dans le XXe siècle, ainsi que dans la vie des personnes qui ont partagé celle de la famille Rabinovitch : voisins, amis, résistants ; de la Russie jusqu'aux camps de la mort, en passant par la Lettonie, la Palestine et la France. 

En reconstituant les mémoires de ses aïeux, Anne Berest s'est fait la promesse de partager avec tous ceux qui le souhaiteraient son histoire, celle de sa famille. C'est pour cette raison qu’elle est venue au Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv à Orléans, le mardi 28 septembre. Il faut savoir que Lélia Picabia a mené des recherches au Cercil sur sa tante Noémie. C’est à cette occasion qu’elle a fait une découverte vraiment extraordinaire : le journal du médecin du camp qui parlait de Noémie. (photo jointe : Lélia Picabia devant la photo de Noémie - Cour du Cercil à Orléans ©monodnews)

A l'occasion de cette rencontre, Mme Berest nous a révélé qu'elle prenait systématiquement des notes sur l’avancée de son enquête, car elle savait préalablement qu'elle devait mettre par écrit cette aventure, et nous la partager. Elle ne savait pas à l'avance si son enquête aboutirait sur une résolution, mais elle tenait à nous faire connaître son récit. 

Anne Berest nous a également fait part de sa vision de son écrit. Elle le considère comme étant un roman vrai, et non comme une biographie, car elle a utilisé des techniques narratives. En effet, certains passages ont été modifiés, et ne correspondent pas tout à fait à la réalité. Le roman trouve sa source dans des faits réels, mais la complexité de l'enquête a contraint l'auteure à changer certains événements. Par exemple, Anne se rend chez un détective privé seule dans le livre, mais en réalité elle y va accompagnée de sa mère. De même, les échanges avec les descendants des voisins des Rabinovitch se fait en une fois dans le livre, contrairement à la réalité où de nombreux voyages ont été effectués dans le village qui abritait Les Forges. Le roman ne peut pas contenir en 500 pages une enquête qui s'est éparpillée sur plusieurs années.  A partir des documents trouvés, elle a pu déduire la psychologie de ses ancêtres, et donc reconstituer de manière assez réaliste le déroulement des faits. Elle nous donne ainsi l'exemple du billet de recensement de la famille Rabinovitch comme étant juive. Ephraïm et Emma étaient les tous premiers sur la liste, ce qui montre de leur part une conformité naïve à la société ; tandis que leurs deux enfants avaient fait la démarche en tout dernier : l'adolescence et leur fort caractère les avaient sans doute poussés à contester la décision du régime de Vichy. (Photo : Anne Berest échange avec ses lecteurs après la rencontre ©pesty)

Enfin, l'auteure nous a confié sa nécessité de plonger pleinement dans la vie de ses ancêtres. Ses parents sont laïques, et elle n'a jamais eu aucun contact avec le judaïsme, qui est originellement la religion de sa famille. Alors, comment se situer par rapport aux personnes de confession juive ? Elle souhaitait le découvrir, elle désirait s'ouvrir à cette culture familiale pourtant si étrangère.

En définitive, la notion de transmission a été un fil conducteur dans son écriture. Les témoins et acteurs de cette sombre période disparaissent, les histoires tombent dans l'oubli, et elle fait tout pour faire subsister cette période dans notre mémoire.  Juline A. 18/10/2021

ACTU JOKE - 14/10/2021

14/10/2021

ACTU JOKE - 14/10/2021

Le billet de Léa : une superbe année !

17/06/2021

Le billet de Léa : une superbe année !

Les journalistes ont changé, ainsi que le nom de notre publication.  Monodlog Online est devenu Monodnews. J'ai eu la chance de pouvoir compter en tant que directrice de publication sur une équipe de quelques journalistes (Pauline, Maëlle, Timo, Michel, Noelan, Aurore, Manon) plus compétents les uns que les autres. Mais aussi sur des professeurs et des élèves de certaines classes du lycée, sans oublier Mme Durrheimer, qui fut une secrétaire de rédaction et une coordinatrice de choc.
Chaque semaine ou presque,  nous avons publié un article, et chaque semaine nous touchions de nouveaux lecteurs. Le journal est composé non seulement d'articles mais aussi de vidéos, de dessins de presse, de photographies, de critiques littéraires et cinématographiques, d'articles en langues étrangères,... et c'est pour cela, mais aussi pour leur engagement que je tiens à  remercier tous les élèves qui ont participé. Grâce à eux, à leur enthousiasme et à leur travail sans faille nous avons obtenu le deuxième prix académique du concours des Médiatiks. Et nous avons également été lauréat dans la catégorie dessin de presse du concours Kaleido'scoop de l'association Jets d'encre grâce à Timo et ses Weekly Joke. Nous sommes allés à l'Hôtel de ville de Paris le 16 juin pour la remise des prix.
Ce dernier billet marque la fin d'une belle aventure. Certains d'entre vous vont partir, d'autres vont rester. Si je n'ai qu'un conseil à vous donner, c'est de rester fidèles, car l'année prochaine une nouvelle équipe fera son entrée avec de nouveaux contenus exclusifs. 


 N'hésitez pas, vous êtes toujours les bienvenus pour en faire partie. 


Léa P., 17/06/2021

"La montée des marches en couleur" : le final

14/06/2021

"La montée des marches en couleur" : le final

8h00 : Groupe du matin - Réunion de concertation : dernières consignes et conseils techniques

      

8h30 : Délimitation du cadre et protection des marches : scotch et cartons !

 

9h : les couleurs s'installent

   

Un peu de craie pour guider le trait...

 

Bombe à la main, rien ne les arrête !

 

Dessin en anamorphose : les élèves doivent se positionner sur l'étoile au sol pour visualiser leur création sur les marches.

Dès qu'on se décale sur la droite ou la gauche, les différents éléments apparaissent décalés.

 

12h : Les deux groupes de la classe se retrouvent exceptionnellement réunis pour une photo,

avant d'aller manger ensemble au restaurant scolaire (il y a quelques absents...)

 

14h : Groupe de l'après-midi - Les élèves du second groupe s'emparent à leur tour des marches

 

En rouge : Adrien Eude, dit Kronykone, est toujours présent pour guider les élèves

E

16h : graff' réalisé par les élèves

 

Samedi 12 juin : Séance de finalisation par le graffeur et bilan.

Kronykone et Luisa Guiu-Lasheras, professeure d'espagnol à l'origine du projet.

On devine les éléments des astronautes.

 

   

 

 

Elfie face au mal-être animal - "Titan Noir", de Florence Aubry

11/06/2021

Elfie face au mal-être animal  - "Titan Noir", de Florence Aubry

L'auteure : Florence Aubry est une auteure de littérature pour la jeunesse, elle est née le 3 Décembre 1968 à Besançon. Elle a écrit de nombreux livres dont Titan Noir qui en juin 2020, a été lauréat du Prix Maya 2020 (récompense littéraire animaliste décernée aux ouvrages faisant avancer la cause animale, dans la catégorie roman).

 

Résumé : Elfie est une jeune fille qui a trouvé un job d’été dans un parc océanographique, le POP, ce qui déplaît à sa mère qui, elle, défend la cause animalière. Elfie voit au contraire des animaux heureux, aimés par les dresseurs  et adorés du public.

Elle sera tout d’abord à l’accueil du parc. Puis, son patron, monsieur Nataf, lui propose de s’occuper des manchots. Au premier abord, elle n’était pas très réjouie mais au fil des jours elle noue un lien fort avec Alfonso et Marcel, deux manchots handicapés. Plus tard, monsieur Nataf lui propose le poste de dresseuse d’orque et de s’occuper de l’orque Titan. Elfie rencontre Ema et Robbie, qui vont lui révéler le passé de Titan, ce qui bouleversera sa vision des parcs océanographiques.

 

Titan est une orque mâle pas comme les autres car il est d’un noir magnifique, sans aucune tache blanche. Il est en captivité depuis 20 ans environ, des pêcheurs l'ont enlevé à sa famille quand il était encore un bébé. Depuis ce jour, il est une bête de foire, de parc en parc. Avant d’arriver dans le POP, il a tué deux personnes, sa dresseuse et un homme ivre tombé dans son bassin. Une personne, qu’on découvrira à la fin du roman, nous raconte plus précisément sa vie malheureuse depuis le jour de sa capture dans les pages noires du livre. Un événement dramatique chamboulera la fin de l’histoire !
 
 Mon avis : J’ai énormément aimé ce livre car il est assez émouvant, on est confronté au fait que les animaux en captivité dans les parcs océanographiques ne sont pas forcément heureux et en bonne santé. Heureusement, maintenant des lois ont été créées pour protéger ces animaux majestueux. Tout le monde peut lire ce livre. Personnellement j’en suis sortie “changée” sur la façon dont je vois les animaux dans les parcs océanographiques. Outre l’aspect du livre qui est à charge sur la maltraitance faites aux animaux, on suit l’histoire d'Elfie, ce qui rend la lecture agréable. 

 

Aurore V., 11/06/2021

Dominique et René : “ On ne vient pas au boulot à reculons ”

05/05/2021

Dominique et René : “ On ne vient pas au boulot à reculons ”

MonodNews : Quel rôle avez-vous exactement dans ce lycée ?
René : Je m’occupe du standard téléphonique, de l’accueil physique, du courrier et de la fermeture du lycée.
Dominique : Pour ce qui me concerne, je fais l’ouverture du lycée pour les élèves, je suis là dès 7h30 pour ouvrir le portail, je m’occupe aussi de l’accueil physique, téléphonique… Parfois nous aidons également les secrétariats, notamment avec de la mise sous plis par exemple…


MN : C’est donc très variable ?
D : Oui, cela peut varier selon la quantité de travail au secrétariat : plus ils en ont, plus ils vont avoir besoin de nous. On va les aider pour les petites tâches. On peut aller au courrier tous les soirs par exemple, pour l’affranchissement, ou les courses au magasin à côté… 
R : Et faire les courses aussi pour le lycée sur Orléans, au rectorat, des courses académiques, aller chercher les expositions pour le CDI…


MN : Quel parcours, quelles formations vous avez suivies pour exercer ce métier ?
R : Plus qu’une formation, c’est surtout l’expérience dans le lycée. Grâce à l’ancienneté, on a pu demander le poste d’accueil, puis on apprend sur le tas.
D : Oui c’est ça : moi j’ai passé un concours pour faire le ménage et puis l’ancienneté fait le reste. Le dernier arrivé demande au premier, on s’entraide et on apprend.

 
MN : Que préférez-vous dans votre travail ?
D : Quand j’arrive, j’aime bien rencontrer les collègues, les jeunes de la vie scolaire… C’est plutôt des jeunes qu’on croise ici, on aime bien être avec eux, ils sont sympathiques. Et après, on retrouve nos autres collègues pour manger… Nous avons une perception du lycée différente : on côtoie aussi bien les secrétariats, la direction, les agents, les professeurs… On rencontre beaucoup de gens. Avant il y avait de grandes réunions, ce n’est plus le cas depuis la crise sanitaire. C’est un peu ce qui me manque : avant on côtoyait un peu tout le monde, c’était intéressant.
R : Oui, c’est agréable, on ne vient pas au boulot à reculons. J’aime mon travail. Mais avec le Covid, ce n’est pas pareil, on travaille différemment, on voit moins de gens, pas les mêmes qu’avant…


MN : Au cours de toutes ces années à l’accueil du lycée, y a-t-il un fait qui vous a marqué ?
R : Ce qui m’a énormément marqué c’est la grève qui a eu lieu il y a deux ans. Un carreau a été cassé alors que Dominique était au téléphone. Si la fenêtre n’avait pas été fermée, elle l’aurait reçu en plein visage. Nous avons eu peur. Nous ne pensions pas que cela allait être aussi violent. On avait déjà eu des blocages au lycée mais là, ils ne rigolaient pas !
D : Oui j’étais juste devant quand c’est arrivé. Cela nous a vraiment marqués parce que pendant les jours qui ont suivi, on revenait avec la boule au ventre. 


MN : Avez-vous un dernier mot à ajouter ?
D : On voudrait dire que même si parfois, nous pouvons nous montrer un peu durs face aux élèves assez insistants quant à l'ouverture du portail, il ne faut pas avoir peur de nous, et on sera toujours présents pour les élèves qui auraient besoin d'aide.

 

Maëlle P.

WEEKLY JOKE 22/04/2021

22/04/2021

WEEKLY JOKE 22/04/2021

Le défi de Loann : une critique de livre en anglais et en chanson

02/04/2021

Le défi de Loann : une critique de livre en anglais et en chanson

Merci de cliquer sur l'image pour accéder à l'audio (photo ©Monod)

Hello everyone and welcome in this class,
And today I will present my book.
I did this song in only two days,
Because I played during all the holidays.
But don’t worry I took,
My time for read this book.
It is called The consultant
And written by Rupert Morgan.
He was born in London in 1965
He is british and he’s still alive.
It was published in 2010,
And the writer lives in France.
If one day you meet,
Don’t worry he can speak french.
So what about the story,
It’s not very easy.
They are 150 in a company.
And a day, they gather on an isle,
Because they are working, on a seminar.
But one day suddenly, the power is cut,
The team spirit crumbles,
But wait it’s not enough.
They can’t communicate,
They cut off from the world,
They can’t call anyone,
And the food goes down !


Alone on this island, without signal and food.
They have to survive, only by themselves.
But everyone go mad,
And the mood is not glad
And someone says : « God we will die »
But at a moment they ask to them.
Who cut the power ? Hazard or governor ?
It is not a pleasure.
If you want to know it,
Who’s the hell did,
You have to do something,
Just have to read it.
I will tell you, to be carefull,
Because this book, is not free loot.
I found this, very boring,
The vocabulary is complicated.
But I believe in you,
You can read this book,
So if you want to look,
Do it until the truth.
To finish my song, I have just one thing to say.
So please do the same, and remember my name.

 

Loann A.

 

Weekly Joke 02/04/2021

02/04/2021

Weekly Joke 02/04/2021